Le deuxième jour sur la côte Atlantique nous a permis de découvrir « la brousse ». Nous avions loué les services d’un taximan qui nous a conduit sur des chemins bien sympas. Première découverte : les gorges du Diosso. Nous nous retrouvons en haut d’une falaise avec vue sur l’océan, sur les plages de sable fin et sur la forêt équatoriale (photo). Armelle nous avait dit qu’il était possible de descendre à pied et l’enfant qui nous accompagne, nous propose de dévaler le mur de terre. L’idée de se promener nous plait mais nous n’avons pas les cordes d’escalades… Nous trouvons un chemin plus accessible et en moins d’une heure de marche nous nous retrouvons les pieds dans l’eau ! De retour au taxi, nous prenons la route pour le sanctuaire de Tchimpounga. Il s’agit d’une réserve de chimpanzés. Ceux-ci ont été récupérés avant d’être tués ou domestiqués afin d’être remis en liberté. Mais, le lieu existe depuis au moins 10 ans et aucun singe n’a retrouvé la liberté. Je ne m’y connais pas beaucoup mais je trouve étrange que des animaux en semi-liberté (ils se baladent librement dans la journée) soient encore nourris et logés en cage !
Enfin, toujours est-il que nous découvrons des petits bébés, tout mimi (photo) et le plus vieux chimpanzés du monde (ils ne vivent que jusqu’à l’âge de 40 ans, celui-ci a une soixantaine d’année, si je ne dis pas de bêtises). Gaspard était au zoo de Brazzaville et la fondatrice du sanctuaire l’a sauvé de la guerre. Bon, j’aime bien les animaux et je sais qu’ils subissent les conneries des hommes mais je pense aussi qu’il faut faire la part des choses… L’homme n’est pas en voie d’extinction mais il mérite aussi d’éviter les conflits de ses dirigeants…
Bon, passons…
Après ça, nous allons manger à Jungle Kolor (photo). Un petit havre de paix, juste à côté de pointe indienne. Une française et son époux congolais ont créé un lieu où tout ce que l’on avale est fabriqué sur place (vive le bio !), il n’y a pas l’eau courante ni l’électricité mais on peut manger les pieds dans l’eau, on peut aussi dormir sous les paillotes. Enfin, ils ont lancé l’idée d’une association culturelle pour développer l’artisanat local.
Ce petit séjour à Pointe Noire nous a donné envie d’y retourner. Nous aimerions maintenant voir le sud de la ville, l’est et pourquoi pas passer quelques jours dans la réserve à la frontière avec le Gabon…
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