Voici donc, le début de mon séjour raconté en quelques lignes. J'espère que cela ne vous paraîtra pas trop long et que vous penserez bien fort à l'Afrique!
Le 25 août, levés avant l’aube (3h30), mes parents et moi sommes partis pour Genève. 3h de route, 5 min pour se dire au revoir (j’embarquais dans la partie française de l’aéroport et la frontière n’est pas accessible aux personnes sans billet), 1h de vol pour atterrir à Paris, 30’ d’embarquement, 30’ dans un bus avant l’accès à l’avion, ¾ d’heure d’attente dans l’avion, 7h de vol et une heure pour passer la frontière, résoudre les problèmes administratifs, accéder à mes bagages et retrouver mon proviseur, attendant patiemment mon arrivée.
Sur le parking, il me présente à un professeur de français qui s’est mise en disponibilité cette année. Je me sens tout de suite intégrée à l’équipe, aux résidents français, à la vie ici. Ce n’était pas le cas avant, au contraire, je me sentais l’observateur des français à l’étranger… Dans le bus surtout, je voyais les familles françaises avec leurs enfants, ils discutaient de la vie au Congo et de la prochaine rentrée, j’écoutais, indiscrète, à la recherche d’informations sur l’inconnu qui m’attendait.
Mon proviseur m’a ensuite transportée jusqu’à l’hôtel hippocampe. Pendant la route, j’apprenais à apprivoiser le pays et ses habitants. M. Brassod me parlait du climat, de la politique, de la ville… Nous sommes passés à côté du centre culturel français, un énorme bâtiment, tout neuf, qui cache le seul cinéma de la ville. Je vais peut-être m’y rendre souvent… Nous avons longé le fleuve Congo. De l’autre côté, sur la rive si proche, les lumières de Kinshasa.
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